Mobilisation du public accompagné vers la formation et l’emploi aujourd’hui ?

Quand on évoque la mobilisation du public accompagné vers la formation ou l’emploi, on peut vite rivaliser de généralités, d’approximations voire de croyances tenaces. C’est un peu le drame du moment. On échange plus des points de vue radicaux que des arguments étayés ; on s’y affronte plutôt en termes de croyances que de faits observables ; on y invente parfois des statistiques qui flashent plutôt que d’explorer factuellement la grande variété du réel et sa complexité. Un réel qui se prête mal aux raccourcis.

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En effet, pourquoi faire complexe et subtil quand on peut faire binaire et simpliste ?
Face à l’imprévisibilité, à l’interdépendance et à la multi factorialité qui nous embrouille, nous avons tendance à chercher des solutions simples, radicales. L’histoire et l’actualité nous l’apprennent hélas.

On cherche des boucs émissaires (qui est responsable ?) ;
On produit des discours binaires, sans nuances (c’est oui ou non) ; § Et on fait plus de la même chose.

En l’occurrence, sur les questions d’accompagnement,

  • On met plus de pression ou de conditionnalité sur les publics ;
  • On donne des objectifs quantitatifs aux structures et aux professionnels et on évalue la pertinence avec les seuls indicateurs chiffrés (la gouvernance par les nombres évoquée par Alain Supiot) ;

Persuadés que l’on n’a que deux solutions : convaincre ou contraindre.

Mais le réel résiste aux catégories simplistes.
Les questions d’engagement des publics dans les dispositifs d’accompagnement ou dans la vie active se prêtent mal à des réponses uniques, universelles, duplicables pour tous, organisées en termes de procédures…elles supposent plutôt de regarder de façon plus fine comment se posent ces questions. Car tout le monde est concerné.

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